L'homme qui murmurait ... à la queue des chevaux
Dans le pays de Mickey, faut toujours qu’ils se croient plus malins que les autres. Toujours plus haut, plus fort et surtout plus grand. Même le sexe ne déroge pas à cette règle.
Le cadavre d’un homme d’une quarantaine d’année a été découvert dans la localité d’Enumclaw situé prés de Seattle avec le colon ainsi que d’autres organes complètement défoncés, ce qui auraient déclenché une hémorragie à l’origine de la mort. Tous, du shérif au légiste en passant par les services de police, n’ont jamais rien vu de pareil, hallucinés par un tel spectacle. Une sodomie un peu trop tapageuse qui aurait dégénéré, la bistouquette de Rocco Siffredi se serait elle égarée dans ce bled paumé de l’état de Washington ?
Et bien pas du tout, car selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait été sodomisé par un étalon. Ouais ouais, t’as bien lu, un mec a trouvé le moyen de se faire mettre par un cheval. Et ce n’est pas tout, les enquêteurs ont découvert que ce déchaînement sexuel se serait passé dans une ferme spécialisée dans ce genre de pratique. Les amateurs de sensations fortes ne venaient pas pour la dégustation de fromage de brebis, de viande de bison ou d’œufs d’autruches, mais plutôt pour celle de queues de boucs, de braquemarts de chiens, ou de chevaux. Tiens, une idée de reconversion pour nos fermiers quand la PAC aura vécu.
La petite maison dans la prairie recyclée partouze animalière. « Tu la sens tu la sens, tu la sens bien » éructait l’étalon en s’enfilant Georges, « Oh oui fait moi mal, vas y » gémissait celui-ci. Et bien c’est gagné, en plein dans le mille !
Attention, loin de moi l’idée de condamner ou d’être seulement choqué par ces pratiques, le seul mouvement d’humeur que s’autorise mon naturel moqueur étant d ‘esquisser un sourire devant une telle connerie. Chacun garnit son orifice anal avec ce qu’il veut, de la balle de ping pong à la boule de billard en passant par celle de pétanque, du moment que son physique le lui permet, mais il y a tout de même des lois que la nature impose. Dieu n’a quand même pas crée notre trou du cul pour y enfourner tout ce qui nous tombe sous la main, c’est pas un vide grenier non plus, faudrait voir à se modérer.
Comme pour les pratiques zoophiles, du moment que le chien, le bouc, le cochon, ou le canard est consentant, qu’il éprouve un certain désir pour l’animal à deux pattes, que son excitation est suffisamment développée pour satisfaire le plaisir de son partenaire bipède, pourquoi pas. Mais un étalon, tu ne vas pas me dire, faut tout de même être un brin prétentieux pour tenter ce genre de prouesse. Un poulain je ne dis pas.
Car enfin, c’est pas arrivé par hasard, faut en vouloir, le désirer ardemment, l’étalon qui passait par là ne s’est pas dit, tiens en voilà un que je m’enfilerais bien, il ne peut pas non plus l’avoir confondu avec une jeune pouliche en rut, il a bien fallut l’exciter pour produire un tel déchaînement de passions. Honnêtement, il est difficile de croire à un viol, ni à un exercice d’entraînement pour une coloscopie poussée.
Bon, je rassure les amis des animaux et ils sont nombreux, l’état de Washington ne condamnant pas la zoophilie, l’étalon ne risque pas de se retrouver au tribunal. Aux dernières nouvelles il gambade toujours sous l’œil tout de même inquiet des palefreniers.
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