La belle au bois dormant

                

Policier fait partie des métiers à risques. Traquer le jeune délinquant bronzé qui fout la pagaille dans les cités n’est pas de tout repos, jouer aux gendarmes et au voleurs c’est marrant à 10 ans mais à 50 tu commences a t’en lasser un tantinet. Faire le guignol à jouer du sifflet à longueur de journées contre des chauffards irascibles, à la longue ça fatigue tes capacités respiratoires. Courser le manifestant avec une matraque à la main sans se blesser se révèle souvent périlleux et demande la pratique d’un entraînement assidu.

Mais il y a pire. Calmer une femme en chaleur quand celle ci réclame son du à un mari quelque peu endormi. C’est ce qui est arrivé à la police d’Aix la Chapelle quand une allemande leur a demandé d’intervenir pour secouer un mari dont l’appétit sexuel était quelque peu déficient.

C’est qu’elle en voulait la teutonne, ça ne pouvait pas attendre et ça devenait même urgent. Et comme sa feignasse de mari ne voulait rien savoir et continuait à roupiller à poings fermés comme un bébé, elle n’a fait ni une ni deux et a appelé la police. Alors à fond le pin pon, le gyrophare qui clignote et en route au secours de la belle au bois dormant qui s’était soudain réveillée et en voulait un peu plus qu’un simple baiser.

Sale boulot. Parce que va coller une amende à un gars qui ne veut pas enfiler sa grosse. Tu relèves quoi comme infraction ? Non assistance à foufoune larmoyante ? Refus d’engrosser sa belle en période d’ovulation ? Quéquette non réglementaire pour un rapport en bonne et due forme ?  C’est quand même pas un crime d’avoir sa bite ramollie.

Allez, s’il y avait vraiment urgence, un bon flic devant porter secours à tout citoyenne en danger, il se devait par les moyens mis à sa disposition de calmer les hormones débordantes de vitalité de la teutonne en rut. Ca sert aussi à ça la police. Sale boulot, je te dis.   

Bon, l’histoire ne dit pas si la teutonne aux lèvres en feu n’avoisinait pas des fois le quintal, un poireau germant sur le pif et une odeur de sain doux émanant de son corps en folie. Auquel cas le mari indélicat aurait bénéficié de circonstances atténuantes.