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Doggy Bag
13 juillet 2005

Révolution sexuelle

Au niveau de la sexualité des bipèdes que nous sommes, comme tout un chacun le sait, ou devrait le savoir, il existe trois types de comportements. Les hétéros, les homos, la troisième étant – non non non, pas les zoophiles qui fantasment de sodomiser une vachette ou un canard et encore moins les amateurs de quéquettes de moins de 12 ans d’age.

Le troisième c’est les bisexuels, ceux qui, possédant malgré tout une famille, ne dédaignent pas à l’occasion se faire offrir une petite gâterie par leur camarade de travail du même sexe. Ouais, je sais, ce n’est pas dit très élégamment mais ça fera sûrement rire le gros beauf qui après un passage sur google pour approfondir ses connaissances sur la pratique de la sodomie en milieu rural aurait atterri par hasard sur ce blog.

Et bien pas du tout, d’après les chercheurs de la Northwestern University de Chicago et du Center for Addiction and Mental Health de Toronto, on serait tous dans l’erreur. Il n’y aurait pas de troisième catégorie d’hommes. Pour eux, les bisexuels seraient des homos qui ne s’assument pas, ou des hétéros qui se cherchent. Certes, pas vraiment une découverte capitale, un tout petit pas pour l’humanité, mais un grand pour le bi qui désormais saura vers qui se tourner pour offrir sa quéquette. Faut bien comprendre que tous nos chercheurs n’ont pas les capacités de trouver la loi sur la gravité. 

C’est très sérieux, tellement sérieux que le Times s’en est mêlé et a décidé de publier l’étude de ces honorables chercheurs. Faut dire aussi qu’ils ont tout de même fait des expériences pour en arriver à cette conclusion qui apporte un regard nouveau sur notre société, ça ne leur est pas venu tout d’un coup, un matin à la machine à café, ou après une soirée de beuverie quand l’un d’eux s’est fait tailler une pipe par Ginette le travesti du coin.

L’expérience consistait, sur un échantillon d’hommes se déclarant homo hétéros et bi, de mesurer leur désir en leur faisant visionner des images érotiques d’hommes de femmes ou de couples. Comment mesurer l’excitation d’un homme ? Pas la peine de prendre ton air goguenard, on ne les a pas aligné à poil sur des tabourets en attendant qu’une érection se pointe, on est chez des scientifiques, pas dans un quelconque bizutage. Non, on entoure le pénis d’un pléthysmographe, sorte de brassard pneumatique qui mesure les variations de volume, cela te prouve bien que l’on a affaire à des types sérieux.

Dans ce genre de truc, ce qui me stupéfait le plus c’est pas que des chercheurs qui s’emmerdent fermes à tripoter des souris ou à masturber des rats s’en vont un beau matin mesurer la bite de leurs contemporains, après tout leur rôle c’est de chercher et de trouver quelque chose à mettre sous la dent de l’humanité, non, ce qui me sidère toujours c’est que des mecs acceptent de servir de cobayes à ce genre de conneries.

Enfin, dorénavant grâce à la pugnacité des scientifiques, dans le batifolage d’une partouze avec des bi, l’hétéro saura qu’il lui faut assurer ses arrières et l’homo en profiter pleinement. Ca va quand même nous changer la vie !

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Commentaires
P
Gourmand!!!
L
Ah, les avantages en nature !
P
Que j'aimerais être chercheur, parfois...
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