Il était une fois l'Amérique (2)

Il se passe toujours quelque chose dans le merveilleux pays de Mickey. Monde magique où l’enfant est roi, où le cerveau d’un male adulte ne peut pas excéder l’age de 12 ans, où la vue d’un simple bout de sein est sujette à une croisade contre la pornographie de la part des adorateurs de Jésus et autres fous de Dieu. Quant aux zigounettes et quéquettes, n’y pense même pas, non non, rien que d’imaginer t’es en état de pêché mortel, elles n’existent pas un point c’est tout.

C’est le pays de l’enfant roi tant qu’il rapporte quelques dollars à Oncle Picsou. Et peu importe la manière, là on est pas très regardant.

Quand il s’agit de tester des médicaments expérimentaux sur des enfants séropositifs des services sociaux Américains, là tout d’un coup le rêve s’éloigne et l’évangile ne sert plus qu’à caler la vieille commode de Mamy. Quand Dieu regarde ailleurs ou alors s’en va prendre sa douche les salauds sautent sur l’occasion. Au cours des vingt dernières années des chercheurs Américains en ont profité.

Les instituts nationaux de la santé ont expérimenté sur des orphelins ou sur des enfants issus de milieux défavorisés et des minorités, des médicaments dont on savait qu’ils provoqueraient de graves effets secondaires chez le male adulte. Expérience toujours puisqu’ils en ont profité pour expérimenter différents dosages de médicaments sur des groupes de gosses. La preuve en est qu’une étude a évoqué un taux de mortalité supérieur troublant chez des enfants ayant reçu des doses plus élevés.      

C’est vrai qu’il est quand même plus utile et même plus bénéfique d’exposer des morveux nègres ou chicanos que des cadres de Wall street.

Mais Dieu n’est que bonté. Alors pour se justifier l’honorable institution insiste sur le fait que ces enfants ont reçu des soins de qualités. Ah il ne manquerait plus que ça. Si tu les écoutes on est proche d’une annexe de Mère Thérésa et le Nobel de la paix leur tend les bras. 

Et peu importe si ces cobayes sont morts durant ces études scientifiques. De toutes façon ils auraient crevé sur le trottoir d’une balle dans la tête ou bien alors d’une overdose de crack. Là au moins ils ont été utiles, ont fait preuve de sens civique et ont servi la patrie.

Comments

[le_manant]

J'ai lu ca aussi c'est à gerber ...