Un peu d'amour dans un monde de brutes

Enfin, d'amour, d'amour, c'est juste histoire de dire.

On entendra plus dans les casernes «  sergent, j'ai une putain de trique » et celui ci de répondre d'une voix maternelle baptisée depuis longtemps au malte bien mousseux «  soldat t'es pas manchot, alors profites en ».

Et ouais, fini la belle époque. Certes pas chez nous, mais dans les casernes de nos voisins allemands.

En effet leur hiérarchie vient d'autoriser leurs troufions de caserner avec leurs compagnes ou compagnons, parce qu'il existe aussi des femmes qui montent la garde pour la patrie, et puis des homos aussi, certes pas très nombreux, mais faut pas les oublier

Alors voilà, fini les virées chez les putes, adieu les malicieux concours de branlettes, plus question d'offrir à la chambrée morte de rire ses bruits gracieux de flatulences forcées au maximum et pour ce qui est de rentrer bourré n'y pense même pas.

En y réfléchissant, quel sera l'intérêt de s'engager dans cette noble carrière.