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Doggy Bag
26 septembre 2006

La quéquette chinoise

On savait le chinois habile de ses mains, capable de fabriquer n’importe quoi en un temps record, mais de là à greffer un pénis qui avait été malencontreusement séparé de son propriétaire, il y avait une marge que personne n’avait osée espérer auparavant.

C’est l’équipe du professeur Weilie Hu et des chirurgiens de l'hôpital général de Guangzhou qui ont réalisé cet exploit sur un patient âgé de 44 ans dont le pénis avait été abîmé lors d’un accident. La question qui me vient immédiatement à l’esprit c’est comment ? Non, pas comment le docteur Hu s’y est pris pour coudre une bistouquette, ça je m’en contrefout, mes connaissances médicales se limitant à soigner à coups de Doliprane, non, c’est comment la bistouquette s’est elle trouvée accidentée, réduite en bouillie au point de devoir la changer.

Parce qu’attends, cette partie de notre anatomie se trouve en général bien planquée et chaudement protégée. On ne lui fait prendre l’air que dans un but bien précis, on ne la sort pas à tout bout de champ pour un oui ou pour un non. En général on ne se balade pas avec sa bite à la main, même en chine. Ce n’est quand même pas un attribut indispensable aux taches ménagères, on ne s’en sert pas pour couper sa viande ou éplucher les légumes. Quant aux activités professionnelles je n’en connais aucunes qui requièrent son maniement permanent, à part faire le même job que Rocco Siffredi.

Alors comment a t-elle pu avoir un accident aussi important ? Un coup de dents malheureux pratiqué par une gourmande malhabile, en remontant sa fermeture éclair un peu trop précipitamment ? Monsieur est un étourdi et avait oublié de déverrouiller la ceinture de chasteté de madame ? Le chat qui avait l’habitude de jouer avec l’a confondue avec un nem et a décidé de la déguster, un pari à la con après une soirée un peu trop arrosée au saké ? Attends, je cherche.

Enfin, c’aurait pu être une belle histoire qui se serait terminé en véritable conte de fées, peut être même que Luc Besson aurait pu en faire un film « Le nouvel Elément » (avec Jackie Chan dans le rôle du chinois émasculé et Léonardo DiCaprio dans celui de la bistouquette greffée, le tout mis en musique par Céline Dion), et bien non. Les chirurgiens ont été contraints de retirer au patient sa nouvelle quéquette toute neuve, tout ça parce que madame l’épouse rechignait, ne trouvait pas le résultat satisfaisant, au point « de faire un rejet psychologique devant le nouvel organe de monsieur son époux. »

D’un autre côté il faut la comprendre la madame, se mettre un peu à sa place. Se retrouver du jour au lendemain à devoir s’amuser avec une bite que tu ne connais pas, c’est un peu comme si on avait échangé son doudou à un gamin. Faut s’y réhabituer, à son odeur, à ses réactions, réapprendre à la manipuler pour jouer avec. Et pour peu que monsieur se soit retrouvé avec une toute petite greffée, madame à de quoi faire la tronche et se taper une déprime.

Allez, on a beau dire on a beau faire, question quéquette c’est toujours madame qui décide ! 

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