5 novembre 2004
La fin du voyage
Sur fond de chants de victoire, les illuminés de la kippa, chapeaux noirs en folie, bouclettes et bigoudis frétillants, font la farandole dans Jérusalem. J'ai la tête qui tourne de voir tant de gens heureux. Attention quand même que toute cette joie, que ces chants ne tournent pas en oraison funèbre. Car même mort le vieux Raïs risque de leur pourrir l'existence pendant un bon bout de temps. Réfugié dans son taudis de la Mouqata'a, il a pas eu droit à son lopin de terre de son vivant mais voudra maintenant une sépulture décente sur l'esplanade des mosquées.
Arafat est mort comme il a vécu, en exil. Sa dépouille va quand même pas prendre le même chemin.
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