La fable des pieds et du pénis

Une rencontre de la plus haute importance c'est tenue ces derniers temps dans la plus grande discrétion. Une paire de pieds et un pénis c'étaient donnés rendez vous dans un hôtel chic de Paris pour discuter de divers problèmes ayant trait au comportement humain.

La paire de pieds très à l'aise trouvait que l'homme était une bonne nature, toujours prévenant envers eux, les choyant au maximum. Dés le matin ils étaient enfilés dans de chaudes pantoufles, puis après avoir été lavés et séchés, des chaussettes douces venaient les habiller pour qu'ensuite ils puissent prendre place dans des chaussures confortables.

Et bien vous en avez de la chance se plaignait le pénis. Moi, il ne me traite pas de la même manière. A peine réveillé, il me tripote, me secoue dans tous les sens que j'en ai le tournis, puis il m'enferme dans un de ces slips où tu te retrouves comprimé à t'en faire péter la tête.

La paire de pieds n'en revenait pas de ces discriminations. Quand le soir venait l'homme s'empressait de les libérer pour leur faire prendre un bain régénérant, puis de nouveau la douce chaleur des pantoufles.

Le pénis se rendait compte qu'ils n'étaient pas traités de la même manière. Pour lui en général la soirée était synonyme de cauchemar. Le soir il fallait qu'il soit toujours impeccable, toujours au garde à vous, raide à s'en faire péter les bretelles. Le pire étant quand l'homme, fier, le forçait à pénétrer une cavité humide dans laquelle il pouvait à peine respirer et puis comme si cela ne suffisait pas son indécision l'indisposait, un coup à l'intérieur, le coup d'après à l'extérieur, ce va et vient lui donnant la nausée.

Et après demanda la paire de pieds horrifiée par ces tortures. Et bien après un moment de ce va et vient insoutenable le mal au cœur s'amplifie de plus en plus et tout d'un coup je vomis.

Elle est pas belle la vie ! Enfin comme toujours suivant où l'on se place.